Son action a visé le renforcement, à leur demande, des capacités de réponse des systèmes statistiques nationaux en prenant en compte la faiblesse institutionnelle, l'insuffisance des ressources humaines et les demandes pressantes d'informations fiables. Deux principes fondamentaux ont guidé AFRISTAT dans sa démarche au cours de la période 1996-2005 : Þ la subsidiarité, qui permet de répartir de façon optimale les travaux entre AFRISTAT et les systèmes statistiques nationaux d’une part, et d’autre part entre AFRISTAT et les institutions sous-régionales d’intégration économique ; Þ la pérennité, afin de doter les États membres de capacités durables de production, analyse et de diffusion de l'information statistique. De l'avis général des bénéficiaires, AFRISTAT est devenu un acteur indispensable pour le développement de la statistique en Afrique subsaharienne. Les constats positifs suivants ont été dressés : Þ AFRISTAT a su enclencher une dynamique de progrès en rompant l'isolement des statisticiens africains. Þ Avec l'élaboration du Programme statistique minimum commun (PROSMIC), les États membres possèdent un cadre stratégique pour le développement de la statistique au cours de la période 2001-2005. Þ Les bases d'harmonisation et de comparabilité des statistiques ont été jetées. Þ L'expertise technique est reconnue au-delà de la zone géographique des États membres. …Des problèmes et des difficultés demeurent Les principales difficultés rencontrées depuis la mise en place de l'Observatoire sont: Þ Les problèmes d'ordre organisationnel et institutionnel qui continuent de limiter communication entre les SSN et AFRISTAT. Þ L'absence d'un cadre de travail formalisé entre les unions d’intégration économique et AFRISTAT. Þ L'étroitesse de l'équipe d’experts au regard des nombreuses demandes exprimées par les États d’Afrique subsaharienne. Þ Les problèmes de financement des activités statistiques dans les États membres. On a constaté un faible effort de la part des États à financer leurs propres opérations. |